Après l’intervention enrichissante du Pr Abdoul Salam Ouedraogo, la journée s’est poursuivie avec une présentation captivante du Dr Issa TONDE, qui a abordé l’Antibiogramme, épidémiologie et mécanismes de résistance de Neisseria meningitidis, Neisseria gonorrhoeae et Haemophilus influenzae.
Le Dr TONDE a commencé par un point détaillé sur les défis que pose Neisseria meningitidis, l’agent de la méningite cérébrospinale, une infection particulièrement préoccupante en Afrique subsaharienne. Il a expliqué comment cette bactérie peut développer des résistances qui compliquent sa prise en charge thérapeutique, mettant en exergue l’importance d’un suivi épidémiologique rigoureux et de stratégies thérapeutiques adaptées.
Ensuite, Neisseria gonorrhoeae, responsable de la gonorrhée, a été au centre de la discussion. Dr TONDE a souligné l’inquiétante progression des résistances de cette bactérie, notamment contre les céphalosporines de troisième génération et d’autres antibiotiques de première ligne. La gonorrhée résistante aux antibiotiques représente une menace grandissante pour la santé publique mondiale, rendant indispensable la recherche de nouvelles stratégies de traitement.
Pour clore, le Dr TONDE a abordé Haemophilus influenzae, en se concentrant sur les mécanismes de résistance aux antibiotiques qui compliquent la prise en charge des infections respiratoires et des méningites. Il a rappelé l’importance d’une prise en charge précoce et adaptée, notamment à travers l’interprétation précise des antibiogrammes.
La présentation a non seulement permis aux participants de renforcer leur compréhension de ces bactéries, mais aussi de mieux appréhender les enjeux thérapeutiques et épidémiologiques liés à leur gestion. Grâce à cette formation, ils sont désormais mieux outillés pour contribuer à la lutte contre la résistance aux antibiotiques dans leur pratique quotidienne.
