Après la présentation du Pr Pierre TATTEVIN, la journée s’est poursuivie avec l’intervention du Dr Mikaïla KABORE, qui a captivé l’attention des participants en abordant les infections ostéoarticulaires. Le Dr KABORE a livré une présentation approfondie sur les différents aspects de ces infections, couvrant des sujets tels que l’épidémiologie, la physiopathologie, et les manifestations cliniques.
Son intervention a permis de clarifier les principaux agents pathogènes responsables de ces infections, notamment les staphylocoques, et de mettre en lumière les facteurs de risque souvent associés, comme les traumatismes, les interventions chirurgicales ou encore les maladies chroniques. Il a également insisté sur les défis posés par le diagnostic clinique de ces infections, souvent retardé en raison de symptômes non spécifiques, et a mis l’accent sur la nécessité d’un diagnostic précoce pour éviter des complications graves.
Le traitement thérapeutique a fait l’objet d’une attention particulière, avec des recommandations sur l’usage d’antibiotiques adaptés et l’importance de combiner un traitement médical avec une prise en charge chirurgicale dans certains cas. Le Dr KABORE a souligné l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire, intégrant chirurgiens, infectiologues, et microbiologistes, afin de maximiser les chances de guérison tout en limitant les risques de récidive ou de complications.
Ensuite, le Dr Augustin KONKOBO a pris la parole pour une présentation technique et essentielle sur le diagnostic microbiologique des infections. De manière très détaillée, il a retracé le parcours de l’échantillon biologique, depuis le prélèvement jusqu’à l’obtention de l’antibiogramme. Le Dr KONKOBO a insisté sur les bonnes pratiques lors du prélèvement des échantillons pour éviter les contaminations, puis a abordé les étapes cruciales de la culture bactérienne, de l’identification des pathogènes et de l’interprétation des résultats de l’antibiogramme.
Cette session technique a permis aux participants de comprendre l’importance de la qualité du prélèvement dans l’obtention de résultats fiables et a fourni des clés pour optimiser le processus diagnostique dans les laboratoires. L’importance de la collaboration entre cliniciens et microbiologistes a également été mise en avant pour améliorer la précision du diagnostic et le choix de la thérapie antibiotique.
La journée a été riche en enseignements pratiques et théoriques, renforçant les compétences des participants tant sur le plan clinique que microbiologique.
