Le 7 mars, deux consortiums financés par le JPI-AMR de l’UE ont organisé une journée de diffusion des connaissances conjointe dans le cadre de leurs activités de clôture. L’événement, qui s’est tenu au prestigieux Les Pensières, a été un succès, avec environ 50 participants en personne et en ligne.
Lors de cette journée, le projet OASIS (One Health AMR Surveillance through Innovative Sampling) a partagé ses résultats issus de recherches menées aux Pays-Bas, en Allemagne, au Burkina Faso et au Togo.
L’implication du Laboratoire des Pathogènes Emergents et Réémergents (LaPathER) au Burkina Faso a été cruciale dans cette étude. Les résultats ont révélé une prévalence de la RAM supérieure à 20% chez les patients présentant une infection urinaire non compliquée dans les deux pays, indiquant la nécessité d’utiliser des antibiotiques de deuxième intention pour le traitement. Cette contribution du LaPathER souligne l’importance des partenariats internationaux dans la lutte contre la RAM.
Le projet OASIS a mis en lumière l’efficacité de la méthode LQAS (Lot Quality Assurance Sampling) pour évaluer la prévalence de la RAM dans divers contextes, ouvrant ainsi la voie à une surveillance plus accessible et plus facile à mettre en œuvre. Ces résultats sont essentiels pour guider les décideurs dans leurs actions en matière de santé publique.
Pour en savoir plus sur cet événement et sur la lutte contre la résistance antimicrobienne, consultez le lien suivant : https://www.zonmw.nl/en/article/rethinking-antimicrobial-resistance-surveillance.